[Fiction] Mogweed et Fardale

C'est ici que je vais poster les chapitres de mes fics... de MA fic. Une fic principale, que j'ai commencé il y a un mois ou deux. Elle se compose pour l'instant de 9 chapitres, mais elle est loin d'être terminée^^
Il faut aimer la fantasy par contre, même si la magie n'a pas une place prépondérante.
Elle s'intitule "Mogweed et Fardale" du nom des deux personnages principaux. Ses deux personnages sont inspirés d'un livre, d'une série qui existe bel et bien, à savoir "Les bannis et les proscrits" écrit par l'auteur génial James Clemens. Dans sa série, je n'ai lu que les 3 premiers tomes pour l'instant donc je ne connais pas le sort final de Mogweed et Fardale, mais je présume que la Sor'cière, Elena, va gagner^^ Dans sa série, Mogweed et Fardale sont, comme dans ma fic, deux frères figés dans une forme, àsavoir humain et loup. Seulement, chezz Clemens, il sont normalement si'lura tandis que pour moi, ils sont simplement lycanthrope dotés de pouvoirs de transformation auxiliaires^^
Bref, la voilà:

Spoiler:

Bonne lecture!

Edit de Blànce: edit du titre et mis en "Spoil"
Note de Mushu: Dans le réglement, on a écris que les nouveau sujet contenant une Fiction doivent avoir comme titre, le titre de la Fiction !
Oui, mais c'est à dire qu'elle a pas vraiment de titre Bon, j'vais en inventer un^^

C'est super ! Je ne connait pas ce livre mais c'est quand même très bien ! Et ... moi, oui, j'ai compris ce qu'était le texte en italique mais il faudrait que tu expliques mieux ta fic parce que j'ai pas tout compris mais ça va ! Sinon, j'ai une question : Qui est un chien ? Puisque dans ta fic, tu parles de chien et ça a fait que par la suite, il y a des trucs que j'ai pas compris >,< .

Il n'y a pas de chiens^^ Fardale est un loup. Celui qui est sur l'image sur CL.fr. Et Mogweed, son frère, est un homme

Sur ce, je poste le chapitre 2, que, bien sur, vous attendiez avec impatience
Voilà:

CHAPITRE 2 : COMBAT

Eperdu, Mogweed n’osait plus se retourner, de peur de voir l’énorme bête à ses trousses. Il courait, affolé par le bruit sourd des pas de l’ours qui résonnait à ses oreilles comme une promesse de mort. Il s’engouffra dans la forêt qui le cernait, à la suite de son frère loup.

Soudain, sa peur redoubla. Il avait perdu de vue Fardale ! Il tourna la tête dans tous les sens, à la recherche de la belle fourrure grise de son frère. En vain.
Sa crainte enfla dans sa poitrine, grandit jusqu’à devenir insoutenable. La frayeur, l’affolement le firent trébucher sur une racine. Il se releva le plus vite possible, et risqua un coup d’œil en arrière.

Il se tétanisa. L’ours était sur lui. Figé, il imagina sentir la patte de l’animal se refermer sur son torse. Il comprit qu’il était perdu, qu’il allait mourir. Son seul souhait fut que l’ours l’achève rapidement, qu’il ne le laisse pas en vie après l’avoir réduit à l’immobilisation.
Il envoya un message par la pensée qu’il voulu fort à son frère, espérant que Fardale le recevrait grâce au lien très étroit qui unissait les deux frères jumeaux. Fuis, Fardale !
Mais il sut que son frère lui avait désobéi, où qu’il n’avait pas entendu sa supplique, quand il entendit un grognement menaçant derrière lui. Il n’eut pas le temps de se retourner. Une grosse boule de poils jaillit en direction du cou de l’ours. D’abord surprise, la bête commença à geindre de douleur.

Mogweed se pétrifia. Il savait que son frère ne pouvait pas sortir vainqueur de ce combat. Il savait que son frère venait de se sacrifier pour lui. Il savait mais n’osait pas bouger, fasciner par les deux titans qui se battait devant lui.
Le père défend ses louveteaux contre la chose qui les menace. Il sait qu’il va mourir mais le fait pour permettre à ses petits de s’enfuir et survivre.
Mogweed sentit une larme rouler sur sa joue. Il ne chercha pas à l’essuyer et la laissa tomber sur le sol vert de la forêt. Lorsqu’il se retourna pour obéir à son frère, pour déguerpir, il vit l’ours saisir la peau du cou de Fardale et l’envoyer voler contre un arbre. Dans un rugissement féroce, l’ours se leva sur ses pattes, paraissant encore plus impressionnant. Le loup se releva péniblement, affaibli par la douleur qui lui transperçait le dos. Le choc lui avait ébranlé la colonne vertébrale, mais ne l’avait pas tué.
Du coin de l’œil, Fardale vit son frère courir pour s’échapper, les yeux mouillés par les larmes qu’il venait de verser. Le loup savait que sa vie se terminerait par ce combat, mais aussi par la fuite de Mogweed, qui vivrait et, il l’espérait, trouverait le moyen de lui rendre son don de métamorphose.
L’ours s’avança lentement vers lui, placide et serein. Tout dans sa démarche évoquait la puissance, la force indestructible. Ses gestes étaient pesés, mesurés, mais chacun était réfléchis pour pouvoir infliger un maximum de dégâts en temps voulu.
Ne voulant pas laisser à son adversaire le privilège de l’attaque, Fardale bondit sur sa proie. Il visait le cou, où sa première morsure avait enlevé des morceaux de peau d’où s’échappait un large filet de sang, mais ne parvint à refermer ses crocs que sur la patte avant gauche. D’un mouvement d’épaule, l’animal se débarrassa du gêneur en le plaquant au sol. Fardale couina sous l’effet de la douleur.
La patte douloureuse, l’ours hésitait à la reposer à terre. Fardale profita de cet instant d’incertitude pour plonger sous le ventre de la bête. Il savait que c’était risqué. Il savait que si son adversaire s’écroulait, il serait écrasé sous lui. Mais il savait aussi que s’il ne tentait pas cette manœuvre, il serait un loup mort. Se retournant sur le dos, Fardale lacéra le ventre de l’ours, et dérapa sur son flanc.
L’ours, en sang et gémissant, déplaça sa patte blessée de façon à écraser la queue du loup. Fardale émit un glapissement, se retourna pour courir et, une fois reparti à quelques mètre de l’ours, lui fit face.
Les deux animaux, blessés au corps et à l’âme, ne voulaient pas s’avouer vaincus et comptaient tuer l’ennemi qu’il défiait.

Soudain, l’ours s’écroula dans un râle profond. D’abord surpris par ce revirement de situation, Fardale remarqua une flèche profondément plantée dans le dos de la bête. Une auréole rouge l’entourait.
Méfiant, Fardale observa les alentours, cherchant l’origine de la flèche mortelle et redoutant qu’une deuxième lui soit adressée. Enfin, son regard se posa sur l’arme qui avait tiré la flèche destructrice.

Bonne lecture!